Aujourd’hui, une personne sous le coup d’une poursuite se voit réduite à vivre avec le minimum vital. Tout revenu dépassant celui-ci est saisi par l’Office des poursuites et redistribué aux créanciers. Or, ce minimum vital ne compte pas les impôts courants. Le débiteur est contraint de s’endetter auprès du fisc et se retrouve prisonnier d’un système qui l’enfonce dans l’impossibilité de s’acquitter de ses impôts courants, générant des retards, puis des poursuites, année après année. Une spirale infernale qui prive de toute perspective d’avenir.